La gingivostomatite

Chez les adultes, la maladie paradentale peut apparaître suite à un changement de la réponse immunitaire ou suite à des années d’accumulation de plaque, de calculs de tartre et d’infection bactérienne. Ceci est la cause la plus commune de parodontite et elle est due au fait que l’animal n’a pas reçu d’hygiène dentaire à tous les jours. Malgré les signes d’inflammation chronique, ces chats répondent bien au nettoyage dentaire. Cependant, lorsque les racines des dents sont exposées, que l’attache de la gencive est endommagée et, par conséquent, que des espaces entre la dent et la gencive se forment alors l’inflammation peut revenir rapidement suite au nettoyage.

Un changement de la réponse immunitaire peut se produire de deux façons principalement. Il peut y avoir une déficience du système immunitaire qui peut être héréditaire ou acquise suite à une infection par le virus de la leucémie féline, à des déficiences nutritionnelles, à des problèmes hormonaux, au stress ou suite à d’autres maladies immunitaires. À l’opposé, le système immunitaire peut réagir trop fort comme dans les cas d’hypersensibilité qui est en fait une allergie aux constituants de la plaque dentaire. Bien que ce soit une condition chronique, le chat semble souffrir de douleurs aiguës. À l’examen de la gueule, on observe beaucoup de plaque et de calculs de tartre ainsi que des proliférations des gencives et des tissus bourgeon. Aux radiographies, on peut voir la résorption des racines ainsi que des fragments de racines qui sont retenus. Avec les cas d’hypersensibilité, l’inflammation des gencives, de la muqueuse orale et du pharynx est habituellement plus sévères que dans les cas de déficience immunitaire. Avec l’analyse de biopsies, on peut voir l’infiltration des gencives par des lymphocytes et des plasmocytes (cellules immunitaires) dans les deux cas.

Deux autres syndromes immunitaires sont connus mais se retrouvent chez les patients juvéniles. Il y a d’abord la gingivite juvénile féline qui atteint surtout les Abyssins et les Persans. Ce qu’on observe principalement est une prolifération et de la rougeur des gencives tandis que les dents elles-mêmes sont propres, sans plaque ni calcul. La condition débute lorsque les dents adultes percent les gencives et d’ici le temps où le chat atteint l’âge de un an, la gencive recouvre les couronnes des prémolaires et des molaires.

L’autre syndrome juvénile s’appelle parodontite juvénile et les races les plus touchées sont les Siamois, les Main Coon et les chats domestiques. Les individus touchés sont souvent petits, leur état de santé est souvent médiocre et ils ont fréquemment souffert d’une infection respiratoire lorsqu’ils étaient chatons. Les symptômes oraux apparaissent aussi lorsque les dents adultes percent mais, à l’opposé de la gingivite juvénile, la plaque et les calculs de tartre s’accumulent rapidement. Les signes de parodontite sont tous présents tels que mise à nu des bifurcations des racines dentaires, récession gingivale et osseuse ainsi que formation de poches parodontales. Les gencives sont enflées et enflammées mais il n’y a pas de prolifération. Aux radiographies, on observe de la résorption des dents et des racines ainsi qu’un raccourcissement des racines. Ce sont souvent les incisives centrales des mandibules (mâchoires inférieures) qui sont atteintes en premier.

Dans chaque cas, la première chose à faire est de procéder à un bon nettoyage des dents ainsi que tenter de diagnostiquer la ou les conditions sous-jacentes afin de pouvoir les corriger si possible. Pour ce faire, on a recours à différents tests tels que des analyses sanguines et urinaires générales entre autres. Des tests plus poussés peuvent aussi être effectués. Par la suite, il faudra fournir à l’animal une nutrition balancée et de haute qualité. Il peut parfois s’avérer nécessaire de procéder à des extractions dentaires et autres procédures de restauration.

La gingivostomatite est une condition qui affecte les gencives et la muqueuse buccale des chats. Bien que toutes les races peuvent en être atteintes, celles de race pure sont prédisposées. Les Abyssins, les Birmans, les Himalayens, les Persans et les Siamois sont les plus affectés.

Il y a plusieurs causes impliquées dans la condition mais les symptômes sont identiques quoique de sévérité variable : rougeur et enflure des gencives, augmentation du tissu bourgeon autour des prémolaires et des molaires qui peut s’étendre jusqu’aux arches glossopalatines (jonction entre les mâchoires supérieures et inférieures), à l’arrière du palais ainsi qu’au pharynx. En plus de l’inflammation, il y a des ulcérations, de la mauvaise haleine, du ptyalisme salive, de la difficulté à manger, une perte d’appétit ainsi qu’une perte de poids. Des lésions comme de la résorption (désintégration) de la couronne et des racines dentaires sont visibles aux radiographies.

Chez les adultes, la maladie paradentale peut apparaître suite à un changement de la réponse immunitaire ou suite à des années d’accumulation de plaque, de calculs de tartre et d’infection bactérienne. Ceci est la cause la plus commune de parodontite et elle est due au fait que l’animal n’a pas reçu d’hygiène dentaire à tous les jours. Malgré les signes d’inflammation chronique, ces chats répondent bien au nettoyage dentaire. Cependant, lorsque les racines des dents sont exposées, que l’attache de la gencive est endommagée et, par conséquent, que des espaces entre la dent et la gencive se forment alors l’inflammation peut revenir rapidement suite au nettoyage.

Un changement de la réponse immunitaire peut se produire de deux façons principalement. Il peut y avoir une déficience du système immunitaire qui peut être héréditaire ou acquise suite à une infection par le virus de la leucémie féline, à des déficiences nutritionnelles, à des problèmes hormonaux, au stress ou suite à d’autres maladies immunitaires. À l’opposé, le système immunitaire peut réagir trop fort comme dans les cas d’hypersensibilité qui est en fait une allergie aux constituants de la plaque dentaire. Bien que ce soit une condition chronique, le chat semble souffrir de douleurs aiguës. À l’examen de la gueule, on observe beaucoup de plaque et de calculs de tartre ainsi que des proliférations des gencives et des tissus bourgeon. Aux radiographies, on peut voir la résorption des racines ainsi que des fragments de racines qui sont retenus. Avec les cas d’hypersensibilité, l’inflammation des gencives, de la muqueuse orale et du pharynx est habituellement plus sévères que dans les cas de déficience immunitaire. Avec l’analyse de biopsies, on peut voir l’infiltration des gencives par des lymphocytes et des plasmocytes (cellules immunitaires) dans les deux cas.

Deux autres syndromes immunitaires sont connus mais se retrouvent chez les patients juvéniles. Il y a d’abord la gingivite juvénile féline qui atteint surtout les Abyssins et les Persans. Ce qu’on observe principalement est une prolifération et de la rougeur des gencives tandis que les dents elles-mêmes sont propres, sans plaque ni calcul. La condition débute lorsque les dents adultes percent les gencives et d’ici le temps où le chat atteint l’âge de un an, la gencive recouvre les couronnes des prémolaires et des molaires.

L’autre syndrome juvénile s’appelle parodontite juvénile et les races les plus touchées sont les Siamois, les Main Coon et les chats domestiques. Les individus touchés sont souvent petits, leur état de santé est souvent médiocre et ils ont fréquemment souffert d’une infection respiratoire lorsqu’ils étaient chatons. Les symptômes oraux apparaissent aussi lorsque les dents adultes percent mais, à l’opposé de la gingivite juvénile, la plaque et les calculs de tartre s’accumulent rapidement. Les signes de parodontite sont tous présents tels que mise à nu des bifurcations des racines dentaires, récession gingivale et osseuse ainsi que formation de poches parodontales. Les gencives sont enflées et enflammées mais il n’y a pas de prolifération. Aux radiographies, on observe de la résorption des dents et des racines ainsi qu’un raccourcissement des racines. Ce sont souvent les incisives centrales des mandibules (mâchoires inférieures) qui sont atteintes en premier.

Dans chaque cas, la première chose à faire est de procéder à un bon nettoyage des dents ainsi que tenter de diagnostiquer la ou les conditions sous-jacentes afin de pouvoir les corriger si possible. Pour ce faire, on a recours à différents tests tels que des analyses sanguines et urinaires générales entre autres. Des tests plus poussés peuvent aussi être effectués. Par la suite, il faudra fournir à l’animal une nutrition balancée et de haute qualité. Il peut parfois s’avérer nécessaire de procéder à des extractions dentaires et autres procédures de restauration.