Analyse de laboratoires et parasitologie

Les analyses de laboratoire

Les analyses les plus courantes:

Hématologie
Biochimie (Bilan pré-opératoire, Profil général, analyse d’un ou plusieurs paramètres précis)
Analyse des électrolytes
T4 (glande thyroïde)
Analyse d’urine (analyse chimique, densité urinaire, pH)
Test FIV/FeLV
Analyses diverses au microscope (frottis d’un prélèvement d’oreille, de masse, analyses de selles, analyse du sédiment urinaire,...)

Pourquoi faire des analyses de laboratoire ?

Avant une anesthésie, afin de vérifier l’état de santé de l’animal (État du foie/reins, taux de glucose, hydratation, présence d’anémie, diminuer le risque anesthésique, obtenir des valeurs de référence).
Sur une base préventive, afin de vérifier l’état de santé de l’animal ( Sur une base annuelle, combinées à l’examen de santé, chez le jeune animal, afin de s’assurer qu’il est en santé et exempt de certaines maladies comme FIV/FeLV)
Pour faire le suivi d’une condition pathologique (ex.:Hyperthyroïdisme, insuf-fisance rénale, problèmes urinaires, diabète, etc.)
Comme moyen de diagnostic chez un animal malade.

Le laboratoire complet en clinique

Avantages:

Les résultats sont obtenus dans l’heure suivante.
En ayant des résultats rapides, cela nous permet d’instaurer rapidement le traitement approprié.

Parasites intestinaux

Les analyses de selles nous permettent de détecter la présence de parasites.
À chaque parasite, son traitement spécifique. Donc, l’analyse permet aussi d’instaurer le traitement approprié.
Leur présence peut être symptomatique chez l’animal (diarrhée, sang dans les selles, toux, vomissements, anorexie, faiblesse...) ou non.

ATTENTION: leur présence n’entraîne pas toujours des symptômes visibles chez l’animal.

Les parasites intestinaux les plus fréquemment rencontrés sont:

Les vers ronds (toxocara, toxascaris,...)Ils se transmettent par contact fécal/oral et chez le chaton et le chiot, par le lait maternel. Chez le chiot, ils se transmettent aussi intra-placentaire. Comme bien souvent les chatons en sont porteurs, ils doivent être vermifugés 1 aux 2 semaines entre 2 et 3 mois d'âge et 1 fois/ mois à partir de 3 mois, jusqu’à l’âge de 6 mois. Le chat d'extérieur doit être vermifugé sur une base régulière.
Les vers plats (teania teaniaformis, dipylidium caninum...). Le chat qui va à l’extérieur et chasse est à risque de contracter des vers plats par le biais de ses proies (Teania teaniformis). Le chat peut aussi contracter, par le biais de la puce, des vers plats (Dipylidium caninum). Le chat chasseur devrait être vermifugé 1 fois par mois.
Coccidies (fréquent)
Giardia
Vers à crochet
Vers à fouet

ATTENTION, ils sont transmissibles à l’homme, d’où l’importance de faire des analyses de selles et de suivre étroite-ment le protocole de vermifugation.

Les puces:

Saison à risque:

De juin à novembre (plus particulièrement de septembre à novembre).
Les traitements préventifs doivent être appliqués de juin à novembre.

Les traitements préventifs contre les puces:

Les produits à application topique vendus en clinique vétérinaire sont l’idéal, vu leur efficacité, leur sécurité et leur facilité d’application. Ex.: Révolution©, Advantage© (utilisé aussi comme traitement curatif)
Les colliers n’empêchent pas l’animal d’avoir des puces et peuvent être dangereux pour vous et votre famille.
Les produits d’animalerie comme Zodiac© sont composés de perméthryne (insecticide) et ils peuvent intoxiquer votre animal.

La toxoplasmose

C’est un parasite qui peut affecter l’humain et être dangereux pour la femme enceinte.
90 % des humains qui contractent la toxoplasmose le font par le biais de la viande mal cuite.
L'autre 10% de contamination provient du sol (ex.: Lors du jardinage, par les légumes, les fruits et le carré de sable).
Le chat peut transmette le parasite quoique le risque soit minime. C’est le chat chasseur qui contracte le parasite pour la PREMIÈRE fois qui l’excrétera dans ses selles pour une période de 10-15 jours. C’est seulement si un contact fécal-oral survient entre les selles contaminées et l’humain que ce dernier peut contracter la maladie.
53% de la population a déjà contracté la toxoplasmose et se retrouve donc protégé.

Les tiques

De plus en plus fréquent au Québec avec le réchauffement climatique.
Vecteur de plusieurs maladies infectieuses.
Le meilleur traitement lorsque l'on trouve une tique sur un animal est de la retirer aussitôt. Il y a une technique particulière à respecter afin de s'assurer que les crochets bucaux soient retirés en même temps que le reste de la tique. Votre vétérinaire est la personne la mieux placée pour accomplir ce geste médical.

Les mites

Les mites d’oreilles (fréquent) peuvent se transmettent d’un animal à un autre.

Sécrétions brunes ressemblant à du café moulu.
Symptômes (si présents): Secouage de la tête, l’animal peut se gratter les oreilles et avoir des rougeurs.